l-ardeur

Il y mettait sa foi, sa générosité.
Ce n'était qu'un abbé touché par la misère
Qui lançait un appel à société
Pour le droit à un toit. Merci l'ami Pierre.
Merci d'y avoir cru et de t'être battu.

Il sua tant de fois à le solliciter,
Ce corps développé pour sport en carrière
Qu'à toujours l'entrainer, a fini par remporter
D'arriver tout là-haut, sur la marche première.
Merci d'y avoir cru et de t'être battu.

Il fallut exploser, de sève, contenté
Au plus simple bourgeon de rose ou primevère
Pour atteindre l'exploit de la maturité.
Il a bravé le froid, visé la lumière.
Merci d'y avoir cru et de t'être battu.

Dans sa blouse blanche, la chimiste éreintée
Met sur la paillasse, mille fois son ouvrage,
Ses expériences, mais elle est contentée
Quand enfin elle conçoit remède qui soulage.
Merci d'y avoir cru et de t'être battue.

Chacun met tant d'ardeur, amour, ténacité
Qu'il puise en son cœur pour briser barrières
Que des mots en bravos pour les féliciter
Sont bien dus aux héros parfois si solitaires.
Merci d'y avoir cru, et de s'être battu.

Vos retours :

Hélène Rollinde de Beaumont - Textes et Toiles : tous droits réservés. 
Optimisé par Webnode
Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer